Violences 
du cinéma



Un ouvrage collectif
coordonné
par Carole Desbarats
(Ed. ACOR©1996)



Auteurs des textes 
Philippe Arnaud | Carole Desbarats | Olivier Mongin | Bernard Sichère | 

Violences du cinéma, parce que, dès les premières images de 1895, le cinéma s’accompagne de violences faites au spectateur, de trains lancés sur lui à folle allure, ou parce qu’en 1996, le sang jaillit, des chairs éclatent, des corps sont mutilés. 
S’inscrivant à la suite de Le cinéma meurtri, un siècle de censure au cinéma, cet ouvrage propose une réflexion qui essaie d’éviter les écueils du prêche et de l’édification. Il tente plutôt d’analyser ce qui, de la violence, peut intéresser le cinéma, ce qu’il a pu inscrire sur l’écran, les différentes manières dont les ciné-astes procèdent pour ce faire, et, par voie de conséquence, les actes qu’ils passent avec leurs spectateurs. Et, face au constat que la dernière décennie voit se multiplier les films fondés sur une surenchère de la violence, sur une exaspération des preuves visibles de cette violence, parfois sur le cynisme et la dérision, il a paru intéressant de placer ces films récents sous l’éclairage des films du passé, non pour en rester à une stricte chronologie hiérarchisante mais pour mieux comprendre le présent. 
Il était donc nécessaire de demander des contributions aussi bien à ceux qui réfléchissent depuis le cinéma, ici, Philippe Arnaud, Carole Desbarats, qu’à ceux qui le font depuis la philosophie, avec le cinéma comme réflecteur du monde, Olivier Mongin, Bernard Sichère.  

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