Vox à Mayenne
Cinéma au Bengale
14 / 18
février 2013
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Samedi à 14h30
"Les cinémas de l'Inde" conférence donnée par François Fonty » (entrée libre) Films : tarifs habituels du Vox ou Abonnement 3 entrées : 12 € |
Explorer, ou découvrir, une cinématographie nationale, c'est toujours s'immerger dans le singulier jusqu'au point où l'universel se révèle. En Inde, cette révélation s'inscrit dans le contexte d'une industrie florissante du divertissement enracinée dans un art du récit plurimilénaire.
Mais il faut parler des cinémas indiens, puisque dans ce pays, le deuxième le plus peuplé du monde juste après la Chine, qui produit presque deux fois plus de films qu'Hollywood, trois cinématographies se sont développées : Bollywood (Mumbai, ex-Bombay, en Hindi), Kollywood (Chennai, ex-Madras, en Tamoul) et Tollywood (Kolkota, ex-Calcuta, en Bengali). Dans ce foisonnement de productions essentiellement destinées au ''grand public'', nous proposons une plongée dans le cinéma tourné au Bengale. Parce qu'il est le premier à avoir été reconnu internationalement par les cinéphiles, notamment en Europe, et parce que cette partie de l'Inde est un lieu où la modernité galopante n'a pas encore effacé l'éternelle quête de l'impermanent.
Cette sélection d'œuvres singulières, et de chefs-d'œuvre, est peut-être une des plus belles portes d'entrée possibles sur le cinéma indien. Nous allons partir en voyage avec Jean Renoir, qui comme Roberto Rossellini ou Louis Malle, a ressourcé son cinéma sur le continent sacré, Satyajit Ray, unanimement reconnu comme l'un des plus grands cinéastes du monde, Ritwik Gathak, poète maudit et artiste révolutionnaire,Vimukhti Jayasundara, jeune cinéaste incarnant une démarche d'auteur au pays des blockbusters, et Milan Luthria, cinéaste star qui tend à l'industrie cinématographique indienne le miroir de ses vanités.
Mais il faut parler des cinémas indiens, puisque dans ce pays, le deuxième le plus peuplé du monde juste après la Chine, qui produit presque deux fois plus de films qu'Hollywood, trois cinématographies se sont développées : Bollywood (Mumbai, ex-Bombay, en Hindi), Kollywood (Chennai, ex-Madras, en Tamoul) et Tollywood (Kolkota, ex-Calcuta, en Bengali). Dans ce foisonnement de productions essentiellement destinées au ''grand public'', nous proposons une plongée dans le cinéma tourné au Bengale. Parce qu'il est le premier à avoir été reconnu internationalement par les cinéphiles, notamment en Europe, et parce que cette partie de l'Inde est un lieu où la modernité galopante n'a pas encore effacé l'éternelle quête de l'impermanent.
Cette sélection d'œuvres singulières, et de chefs-d'œuvre, est peut-être une des plus belles portes d'entrée possibles sur le cinéma indien. Nous allons partir en voyage avec Jean Renoir, qui comme Roberto Rossellini ou Louis Malle, a ressourcé son cinéma sur le continent sacré, Satyajit Ray, unanimement reconnu comme l'un des plus grands cinéastes du monde, Ritwik Gathak, poète maudit et artiste révolutionnaire,Vimukhti Jayasundara, jeune cinéaste incarnant une démarche d'auteur au pays des blockbusters, et Milan Luthria, cinéaste star qui tend à l'industrie cinématographique indienne le miroir de ses vanités.
François Fronty
l'Etoile cachée
(Meghe Dhaka Tara)
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| Photos © DR Photo de fond : Chatrak |
l'Etoile cachée
(Meghe Dhaka Tara)
de Ritwik Ghatak (1060)
Chatrak
de Vimukhti Jayasundara (2010)
le Fleuve
de Jean Renoir (1951)
The Dirty Picture
de Milan Luthria (2011)
la Complainte
du sentier
(Pather Panchali)
de Satjajit Ray (1955)
