FIF 85

17/23 octobre
2012 
La Roche-sur-Yon
































 
















 

Ed. Capricci

Format : 170 x 140 mm | 256 pages | En librairie le 17 octobre 2012  | Diffusion CED, Daudin | ISBN 978 2 9180 40 49 1 | 25.€ |


Les auteurs
Pascale Bouhénic Stéphane Bouquet
Ludovic Burel
Patric Chiha
Philippe Découflé
Daniel Dobbels
Hervé Gauville
Luc Moullet
Loïc Touzé.
Lundi 22 octobre
à 18h00
au Théâtre


Pour fêter l’arrivée de riches collections de la Cinémathèque de la Danse en son sein, le Centre national de la Danse a impulsé l’édition d’un livre se penchant sur la très ancienne, et toujours vive, rencontre des images et des corps. Pour fêter la publication de ce livre, le festival de La Roche-sur-Yon organise un double programme
Une rencontre avec Loïc Touzé
 Premièrement, du point de vue de la danse, une rencontre avec le chorégraphe Loïc Touzé, basé à Nantes. Pourquoi Touzé ? Parce que ses spectacles sont traversés en surface de souvenirs de films (Hitchcock en particulier) et travaillés en profondeur par les dispositifs cinématographiques. Dans Neuf, par exemple, neuf danseuses dansent dans ce qui ressemble furieusement à un écran format cinémascope.


Courts de danse
Deuxièmement, du point de vue du cinéma, une programmation de courts métrages qui disent à peu près tous la même chose, chacun à leur façon bien sûr, selon leurs rythmes et leurs énergies et leurs histoires propres. Ce que disent ces films est simple : que la danse est une force d’adaptation au milieu. Le solitaire désaccordé de Pourvu qu’on ait l’ivresse (Jean-Daniel Pollet, 1958) n’a que son corps pour s’accorder un peu – et l’utilise. Les ouvriers de La France qui se lève tôt (Hugo Chesnard, 2011) n’ont que les leurs pour résister – et les utilisent. La danse est dans ces films le lieu où se réfugient la conscience du sujet dans le monde. Faire un geste qui soit à soi, vraiment à soi ou vraiment à nous, un rebond, un trébuchement, une chute, un tressaillement, une ronde à l’unisson, et en même temps vraiment tendu vers une ou un ou les autres, tel est sans doute le meilleur moyen de proclamer son existence. être danseur, disait Laurence Louppe, dans une très précieuse définition, « C’est choisir le corps et le mouvement du corps comme champ de relation avec le monde, comme instrument de savoir, de pensée et d’expression. » Filmer la danse, c’est être capable de montrer, justement, comment un corps touche un monde, habite finalement (ou pas) avec les autres corps.

 
 
Cette séance spéciale préparée par Stéphane Bouquet
accompagne la publication aux Editions Capricci, en partenariat avec le CND
de l’ouvrage collectif  Danse/cinéma qu'il a dirigé.

Walker (Tsai Ming-liang)
La France qui se lève tôt (Hugo Chenard)
Pourvu qu'on ait l'ivresse (Jean-Daniel Pollet)
Un transport en commun (Dyana Gaye)